Vous prendrez des caouètes avec votre pastiche?

Vous connaissez Fred Wargas, Marc Levis, Mélanie Notlong, Bernard Werbeux?

Ces grandes plumes de la littérature française viennent mener l'enquête sur la terrible disparition de Christine Anxiot, qui n'a toujours pas remis son manuscrit annuel...

Morceaux choisis :

• "Et si c'était niais", par Marc Levis :

" Au revoir Mademoiselle. Voler avec vous, ce n'est pas du vol, trouva t-il la force de plaisanter malgré l'émotion qui lui serrait la gorge.
La jeune fille éclata d'un rire cristallin découvrant de petites dents de nacre parfaitement alignées de part et d'autre d'un palais vermeil. Puis son regard, profond comme un lac de montagne, retrouva sa gravité enfantine et elle ajouta dans un souffle :
- Surtout n'oubliez pas : les fantômes n'ont parfois que les yeux des humains pour les voir.
- Que voulez-vous dire par...?
Mais il était déjà trop tard..."

"Il appuya sur l'interrupteur, la lampe s'éteignit et la pièce devient obscure..."

• "Hygiène du tube (et tout le tremblement)", par Mélanie Notlong :

"Le commissaire Seberg fut saisi d'une incoercible surdalle. Il connaissait bien cette impérieuse nécessité de tout avaler, de ne faire qu'une bouchée du comestible, du digestible. Il savait, depuis l'enfance, ingérer l'ingérable. Digérer le gérable. Gérer l'indigeste. Indigérer le geste."

• "Des fourmis et des anges", par Bernard Werbeux :

"Mon vieux papa disait souvent : "Vis chaque instant qui t'est donné aujourd'hui comme si tu devais mourir d'aimer la vie demain". Comme j'aimerais pouvoir lui demander ce qu'il voulait dire..."

Mais on trouve aussi "les limbes pourpres du concile des loups", de Jean-Christophe Rangé, "64%" de Frédéric Beisbéger, "Quelqu'un m'attend, c'est tout", d'Anna Gavaulda, "Tais-toi si tu veux parler", de Fred Wargas...